Lorsqu’on arrive à un certain âge, on commence à penser à organiser sa succession. Pour ce faire, l’établissement d’un testament semble être la solution la plus adaptée. Il permet entre autres d’exprimer ses dernières volontés en ce qui concerne son patrimoine. Différentes formes de testament sont prévues par la loi pour permettre aux seniors et toutes autres personnes de disposer de leurs avoirs.
Le testament olographe et authentique
La forme la plus simple est celle qu’on appelle olographe. Le testament est alors rédigé à la main par le testateur. Il doit se faire sur papier libre. Il ne faut pas oublier de numéroter, de parapher chaque page. Pour être valable, il doit être daté et signé. Il a l’avantage d’être facile à mettre en place et gratuit. Son principal inconvénient est qu’il peut être perdu et aussi qu’il peut être contesté aisément en cas de dispositions contraires au droit.
Si on veut bénéficier d’un document plus fiable, il est conseillé de se tourner vers le testament authentique. Elle est rédigée par le notaire sous la dictée de l’intéressé. La présence de deux témoins ou d’un autre notaire est requise pour que celui-ci soit valable. Il permet de réduire les risques de contestations après le décès du testateur.
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Le testament mystique et international
Si l’on veut assurer la discrétion en ce qui concerne ses dernières volontés, le testament mystique est le choix qui s’impose. Sa mise en place est un peu plus complexe étant donné que c’est le testateur lui-même qui le rédige. Il est ensuite confié à un notaire sous enveloppe fermée et cachetée. Cela empêche toutefois le notaire de vérifier la conformité du document par rapport à la loi. Il requiert également la présence de deux témoins. Au même titre que le testament authentique, il est conservé et enregistré au Fichier Central des Dispositions des Dernières Volontés.
Pour les personnes qui disposent de biens dans différents pays, elles peuvent organiser leur succession en faisant un testament international. Tous les pays signataires de la Convention de Washington le reconnaissent. Il peut très bien être écrit à la main ou dactylographié en toute langue. Il doit être remis à un notaire ou toutes autres autorités habilitées à le recevoir en présence de deux témoins. L‘officier public se charge alors de l’enregistrer.
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