Nombreux sont les industriels qui ont besoin de machines, dont un ou des échangeurs thermiques. Le prix de ces machines peut être relativement conséquent. Pendant l’utilisation, ce même professionnel peut se rendre compte que l’environnement de la machine la salit et il peut craindre à raison un dysfonctionnement et/ou une durée de vie moins longue. Se pose alors la question du nettoyage possible.
Echangeur thermique : comment se réalise son entretien ?
Stoppons immédiatement le suspense sur le nettoyage et l’entretien d’un échangeur thermique. Non seulement il est possible, mais il est obligatoire, dans le but justement d’augmenter sa longévité et de garantir son bon fonctionnement.
Quels que soient la marque ou le modèle, tous les échangeurs thermiques sont fabriqués de telle façon qu’ils peuvent être démontés dans le but d’être nettoyés. Il ne faut d’ailleurs pas attendre un dysfonctionnement pour s’y atteler et il est même préférable, pour limiter les contraintes, de mettre en place une véritable logistique autour de ce nettoyage, avec des interventions régulières qui peuvent être programmées.
Les échangeurs thermiques peuvent fonctionner par le biais de plaques ou encore de serpentins, entre autres.
Les plaques peuvent présenter des signes d’usure. Cependant, il n’est pas nécessaire de les remplacer forcément. On peut les envoyer dans des entreprises spécialisées qui se chargent de les rendre à nouveau fonctionnelles.
Cela entre dans le cadre de la loi où l’on préconise de réparer plutôt que de remplacer. Une entreprise ou une industrie a tout intérêt à mettre cela en place, non seulement parce que cela se révèlera économiquement intéressant, mais que cela répond à la démarche RSE ; ce qui peut être apprécié des clients qui sont de plus en plus pour l’environnement.
Nettoyage d’échangeur thermique : ce qu’il faut retenir
Si certaines parties peuvent être réparées, les joints doivent être également remplacés. Ce sont souvent eux qui s’usent rapidement car ils se dilatent et se rétractent, même s’ils sont de très bonne qualité, sous l’effet de la chaleur et du froid.
Ils ne vont plus garantir l’étanchéité de l’échangeur thermique, ce qui va créer des problèmes en termes de fonctionnement.
En termes de nettoyage pur, plusieurs manières de faire sont possibles, à faire effectuer par un professionnel du génie climatique ou un salarié formé à cet effet. La méthode à employer sera fonction du niveau d’encrassage de la machine.
Le plus souvent, de l’eau suffit, même s’il ne faut pas penser faire ça avec une éponge et de l’eau savonneuse. On parle plutôt d’eau à haute pression ou encore de vapeur pour pouvoir enlever les résidus venant de l’environnement de la machine (poussière, insectes…).
Si la machine est très sale ou si la notice du fabricant le spécifie, on peut utiliser des solutions à base de produits chimiques, ce qui suppose un rinçage soigné, dans le but de pouvoir utiliser rapidement à nouveau l’échangeur thermique.
La fréquence d’entretien et le remplacement des pièces sont à déterminer en fonction de la fréquence d’utilisation et donc le niveau de productivité de l’entreprise.
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